Violences conjugales: une réalité cachée

Violences conjugales: une réalité cachée

Les violences conjugales sont les violences faites au sein du couple, le plus souvent envers les femmes (87 % selon le Bien Public).

Les violences conjugales peuvent être commises de différentes manières. Les violences physiques et morales sont les plus récurrentes, ensuite viennent les viols où on compte 2096 cas dont 2074 sur les femmes.

En France, selon RTL en 2016, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari.

D’après le Bien Public, en 2016, 85 424 victimes ont déposé plainte pour coups et blessures volontaires de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Or, il y a seulement 14% des victimes qui portent plainte.

En France, selon jurifiable.com, les sanctions pénales pour punir les violences conjugales varient en fonction du type de violence. Mais pour les violences physiques la peine peut aller de 3 à 10 ans de prison selon la gravité des faits et jusqu’à 150 000 euros d’amende. Si les violences entraînent la mort de la victime, l’agresseur encoure de 20 ans à la perpétuité. En cas de violences psychologiques, c’est 3 ans de prison et en cas de violences sexuelles jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende à 20 ans de réclusion criminelle si il y a viol.

Cette photo est issue d’une campagne de prévention menée par le gouvernement en 2013. Elle dénonce les violences faites aux femmes au sein d’un couple.

La phrase mise en avant par cette affiche «Aïe love you» fait un jeu de mots entre la douleur qu’elles ressentent et malgré tout, l’amour qu’elles portent à leur conjoint.

Les photos ci-dessous ont été prises par Catherine Cabrol, une photographe française. Dans son exposition intitulée «Blessures de femmes», elle présente les portraits de différentes femmes qui ont été victimes de violences.

Elles témoignent de leur histoire et nous font part des émotions qu’elles ont ressenti suite à toutes ces violences.

Ces deux femmes ont été violentées par leur mari.

Marine, 20 ans. Photo Catherine Cabrol .

Stéphanie,20 ans. Photo Catherine Cabrol .

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Mallory CP, Chloé G et Antoine F

Lundi 15 janvier 2018