Voyage à Paris : Marianne : un combat hebdomadaire

Voyage à Paris : Marianne : un combat hebdomadaire

Durant notre séjour à Paris, dans le cadre du projet médias de notre classe, nous nous sommes rendus à la rédaction de Marianne. Nous avons rencontré Thomas Vam Pouille, un jeune journaliste. Celui-ci a répondu à nos questions et nous a parlé du journal. Nous allons vous partager notre expérience.

  • Une histoire de combat et de débat

Marianne est un journal hebdomadaire, crée en 1997, publié chaque vendredi. Cependant, ces dernières années, s’est développé une version web. Les articles sur celui-ci sont publiés quotidiennement. Leur devise, tirée du célèbre auteur Albert Camus, est: « Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti ». Le choix du nom « Marianne » est plutôt judicieux puisqu’il prône la devise républicaine, la liberté d’expression. Les principaux sujets abordés sont la politique, évidemment, et la laïcité, qui est l’une de leur valeur principale. Cette rédaction est détenue et financée par Yves de Chaisemartin, homme d’affaires. La parité hommes/femmes est respectée chez Marianne puisque 23 hommes et ainsi 23 femmes travaillent pour celle-ci. Les publics touchés sont différents selon la plate-forme utilisée. La version « print » est plus lue par une tranche d’âge plus mature, venant des provinces et des catégories socio-professionnelles plus développées. En revanche, la version web est lue par une population trentenaire plutôt parisienne.

  • Zoom sur Thomas Vampouille

Jeune journaliste d’une vingtaine d’années, il nous a accueillis tout souriant. C’est un homme ambitieux avec pour projet de diriger un journal. Il a commencé par nous montrer un grand mur où les journalistes déposent leurs pages contenant articles et photos. Cela leur permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’apparence du magazine.

Source : BFMTV

  • Marianne garde la tête haute malgré les difficultés

Cependant, Marianne n’est pas un journal très populaire. Il compte entre 40 et 50 000 ventes en kiosque et 80 000 abonnements. Celui-ci est vendu au prix de 4 euros.

Même si ils le souhaiteraient, ils ne peuvent pas investir dans une rubrique «Discover» sur l’application Snapchat puisqu’ils ne réalisent pas un bénéfice suffisant pour engager plus de personnel qui s’occuperait de cette facette du journal.

Malgré tout, c’est un journal qui résiste et qui continue de vivre. Nous les remercions de nous avoir si bien accueillis et espérons que leur journal vivra encore longtemps.

Source : Marianne

Mallory CP, Chloé G. 

Le 03 février 2018.