Au Venezuela, une crise qui perdure

Au Venezuela, une crise qui perdure

Le Venezuela était il y a quelques dizaines d’années le pays le plus riche d’Amérique du Sud, grâce ses réserves de pétrole. Actuellement, celui-ci est plongé dans une impasse tant au niveau économique que politique.

Nicolàs Maduro est l’actuel président de la République du Venezuela . C’est un ancien chauffeur de bus. Il est ensuite devenu leader syndical, puis, il entre dans la vie politique nationale en tant que député. Il devient président de l’Assemblée nationale, avant d’être ministre. Il est élu président en 2013 et a été réélu en mai 2018. Son élection en 2018 est contestée car des sondages montrent que 80% de la population souhaite le voir quitter le pouvoir. Face à la contestation et aux nombreuses manifestations très violentes, le pouvoir ne fait que se durcir. Le pays s’enfonce peu à peu dans la dictature.

Le président a tenté de supprimer l’Assemblée nationale et a lancé la rédaction d’une nouvelle Constitution. Suite à cela, les États-Unis ont décrété de lourdes sanctions contre le Venezuela. Le président ne peut plus compter que sur l’aide de ses alliés russes et chinois.

Du côté de la santé, la situation est alarmante. La mortalité infantile a augmenté car les mères souffrent de mal-nutrition. Les maladies telles que le paludisme ont réapparues et le pays est en pénurie de médicaments. Près de la moitié des enfants ne sont plus scolarisés car la vie est devenue trop dangereuse. Caracas (qui est la capital) est la ville la plus dangereuse du Monde. Les étagères des

supermarchés sont totalement presque vides, les aliments sont vendus a des prix inconsidérés. La population a donc recours au marché noir.

La crise a démarré en 2013, lorsque Maduro était au pouvoir, à cause de la chute importante du pétrole. Comme l’économie du pays reposait presque entièrement sur cette ressource, la situation s’est aggravée à cause de la corruption et du régime quasi-dictatorial du présidant.

Aujourd’hui, la population du Venezuela émigre, plus particulièrement les médecins, les professeurs et les infirmiers.

Les médias sont presque entièrement contrôlés par le pouvoir, et la population dénonce le manque de liberté d’expression.

Migrante vénézuélienne portée par la police colombienne (2015)

Mélie.T, 1ES2.

21 septembre 2018.