Depuis quelques semaines la hausse du prix du diesel n’est guère appréciée par les automobilistes français. Ces derniers accusent le gouvernement d’en être la cause. Emmanuel Macron quand à lui assume totalement cette hausse de prix. Ce qui sème la zizanie n’est autre que les nombreux « arguments » qui tombent chaque jour et qui pour la plupart ne sont que des fausses informations ou des problèmes d’interprétation.

Les taxes responsables de la hausse des prix :

La source de cette hausse de prix n’est pour les français nul autre que le gouvernement. D’ailleurs en protestation, un torrent de pétitions visant à bloquer les routes le 17 novembre a fait son apparition.

Effectivement les taxes sur le diesel et l’essence ont augmenté en 2018 et vont continuer d’augmenter au fil des ans jusqu’à avoir une fiscalité équivalente pour les deux carburants. Mais la véritable raison de cette hausse n’est pas l’augmentation des taxes mais belle et bien le coût des carburants hors taxes.

Quelques données en guise d’explication :

Pour l’essence qui au litre coûte 1,40€ on retire les 50 centimes du prix de l’essence et on remarque 90 centimes de taxes. Or, en octobre sur les 17 centimes d’augmentation seulement 5 centimes sont des taxes ! Ce qui signifie que 70 % de cette augmentation était en fait liée au coût hors taxes.

Pour ce qui est du diesel, en octobre il y a eu 29 centimes d’augmentation au niveau du coût par litre et sur ces derniers 18 centimes, soit 62 % de l’augmentation, sont d’origine hors taxes.

Les raisons écologistes avancées par l’État pour justifier cette nouvelle loi sont quant à elles largement discutables.

« Est-ce qu’au final il ne voudrait pas encore se faire plus d’argent sur le dos des contribuables ? ».

Factuellement du point de vue fiscal le carburant est une part considérable des finances publiques. Le gouvernement a lui-même déclaré que le surplus de recettes attendues en 2018 est de 3 milliards d’euros et qu’il devrait atteindre les 10 milliards d’euros en 2022.

Car enfin, n’a-t-on pas véhiculé pendant des années l’idée que le diesel polluait moins que l’essence pour justifier son prix moindre en comparaison de l’essence ?

Puis retournement de situation sous le quinquennat Hollande où soudainement on nous informe qu’ il n’y a pas une si grande différence en terme d’émission de gaz à effet polluant entre ces 2 carburants  et que cela justifie l’alignement de leurs prix !

Delà il ne reste plus qu’un pas pour dissuader les consommateurs d’acheter des véhicules Diesels.

L’achat d’un véhicule non polluant pour tous?

Aujourd’hui le nouvel objectif non avoué est de creuser encore plus l’écart, et ainsi de convaincre les français de moins rouler, de faire du covoiturage et surtout de remplacer leurs véhicules par d’autres moins voraces !

Problème de taille : le prix de ces véhicules dits non polluants ont un prix qui lui est vorace !

Le choix d’un véhicule diesel est souvent une obligation pour une population modeste qui n’a pas les moyens d’avoir une morale «  écolo  » !

Au delà des particuliers, qui évoquent les entrepreneurs , ces petites et moyennes entreprises de transports ou de BTP ?

Pour ces derniers, changer tout une flotte de véhicules nécessiterait une trésorerie qu’aucune société à taille humaine ne peut se targuer d’avoir dans le contexte actuel.

Cela serait même à plus ou moins court terme le dépôt de bilan assuré.

Arthur.F, 1ES2.
12 novembre 2018.