
Voyage à Paris : A la découverte des locaux du Figaro
La matinée du 16 janvier 2019, la moitié de notre classe de 1ES2 a été chaleureusement accueillie par le célèbre journal national de droite, le Figaro, pour rencontrer les journalistes et visiter les locaux.
Petite définition du Figaro
Fondé en 1826, le Figaro est un journal quotidien, détenu de nos jours par Dassault Médias. Étant à ses débuts un petit journal satirique, il est maintenant un quotidien de droite libéraliste, gaulliste et conservatrice. Il offre à ses 102 000 abonnés de nombreux suppléments que les lecteurs peuvent retrouver avec le journal principal, comme par exemple le Figaro Économie, ou encore le Figaro et Vous.
La 1ES2 à la découverte du célèbre quotidien
Ce mercredi matin, nous sommes arrivés dans un grand bâtiment, synonyme d’un vrai labyrinthe. Chanceux comme nous sommes, nous avons pu assister à la première réunion de rédaction de chaque journée.
Au centre de la table, nous retrouvons Alexis Brezet, directeur de rédaction, et le plus connu Yves Thréard, directeur de publication, qui vont diriger cette réunion comme toutes les autres au cours de la journée. Autour d’eux, les 9 chefs de service (dont 2 femmes), allant de l’économie à l’automobile, prennent place. Arrivent aussi les 16 journalistes responsables d’une tâche importante durant cette réunion, mais qui n’ont aucun « haut rôle » dans la rédaction. 10h pétantes, la réunion commence
en toute ponctualité et solennité. C’est avec les chiffres du jour que la réunion débute. L’objectif numéral est donc important, et passe avant le fond des articles et l’aspect qualitatif du journal (durant cette réunion en tout cas). S’enchaînent ensuite les projets d’articles de chaque service pour le lendemain, émis par leurs chefs respectifs, qui peuvent parler par demande de Monsieur Thréard. Ils discutent alors ensemble, avec le directeur de publication et le directeur de rédaction, le nombre de pages, s’exprimant en feuillets et signes, auquel chaque service pourrait obtenir pour le journal du lendemain, tout en suivant l’actualité. Lorsque nous y étions, l’actualité principale était le Brexit et ses enjeux : le service Politique allait donc avoir une place plus importante dans le journal que les autres rubriques le lendemain. Mais ce n’est pas que sur papier que le journal était représenté durant cette réunion. Il existe aussi le service en ligne, car comme la majorité de la presse aujourd’hui, le Figaro a aussi son site Internet où il poste un bon nombre d’articles gratuits, mais aussi payants, dans une technique d’abonnement. Après cette réunion qui durera une heure, c’est d’ailleurs avec la chef du service en ligne, Laurence de Charrette, que nous allions discuter et la questionner.
Parmi les questions, certaines d’entre elles étaient préparées, mais certains de nos camarades improvisaient au cours de la discussion. Nos interrogations étaient très diverses. Nous nous sommes d’abord intéressés à la position de la journaliste dans l’entreprise. Chef de service en ligne, ses journées sont très chargées et elle a un poste important. En effet, elle gère le site internet du Figaro, la publication des articles papier sur le site, la création d’articles pour le site seulement, et le service Premium des abonnements. Par la suite, elle nous a expliqué ce qu’était un chemin de fer. Un chemin de fer, c’est la représentation de l’édition, page par page dans sa totalité. Il permet à l’équipe de visualiser toute la mise en page du journal qui va être édité. Cette maquette est accessible à toutes les personnes s’occupant de l’édition.
Ensuite, nous l’avons questionné sur la différence entre la version papier et la version numérique du quotidien. La journaliste nous a informé que les auditeurs était bien plus nombreux sur le numérique, que le journal avait de plus en plus de mal à vendre en kiosque.
Le quotidien a donc pris la décision d’augmenter les prix pour continuer à assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.
L’une de nos camarades a aussi demandé si depuis les attentats de Charlie Hebdo, les journalistes se sentaient « libres » d’écrire ce qu’ils souhaitaient. Elle nous a expliqué que malgré l’incident, les journalistes ont devoir de garder le droit d’expression que chaque citoyen a en France, et que cette liberté n’a jamais disparu.
Nous donnons la parole à 4 camarades de notre classe, qui ont eu l’opportunité d’aller dans les locaux du Figaro.
Camélia : « C’était super de pouvoir assister à une réunion de rédaction et de pouvoir questionner une journaliste ! Cependant, j’ai tout de même été un peu déçue de ne pas visiter les locaux … »
Clémence : « Il était fort intéressant d’assister à cette réunion ! J’ai voulu aller au Figaro (plutôt qu’à Libération) pour me confronter à d’autres idées politiques que les miennes, et je ne regrette pas d’y être allée, nous avons été très bien accueillis et cela a été très instructif. »
Lisa : « Le fait que les journalistes proposaient des rubriques très actuelles pendant la réunion de rédaction m’a plu ! »
Adam : « J’ai bien aimé me rendre au Figaro, l’accueil était acceptable mais j’aurai tendance à comparer avec l’accueil d’autres journaux que nous avons visité, comme par exemple Courrier International. Le métier de journaliste a cependant très bien été expliqué. Je reste sur ma position que cette visite était intéressante mais que ce n’était nettement pas ma préférée. »
Iman.B, 1ES2, février 2019.