
Direction et salariés en Total opposition
À Dunkerque,en février le groupe Total a annoncé la fermeture de sa raffinerie. Cette politique de réorganisation a fait grand bruit auprès des 800 salariés touchés. L’entreprise Total est donc revenue sur sa décision en annonçant l’ouverture d’un site de stockage et la non fermeture du site industriel.
·Des revendications justifiées
Les salariés s’opposent à la fermeture des postes, et souhaitent le maintien des activités de raffinage, d’autre part, ils attendent une action de l’état sur le géant pétrolier, en durcissant la pression. Alors que les délégués syndicaux avaient auparavant négocié qu’il n’y ait ni cession ni fermeture dans les différents sites du groupe Total sur une durée de 5 ans.
·Une grève illimitée
Le 17 février, les salariés de la raffinerie de Dunkerque se sont mis en grève, entre 70 % et 95 %, pour dénoncer la fermeture qui pourrait entraîner le démantèlement de toute cette activité en France. Les syndicats ont appelé à poursuivre cette grève le jour suivant. Dans d’autres raffineries, comme celle de Feyzin, un vote a été mis en place et a révélé la volonté d’une grève illimitée. Les salariés ont alors commencé l’occupation de la raffinerie pour forcer la direction à revenir sur sa décision. C’est en 1 semaine 8 raffineries présentes sur le territoire français qui sont en grève, et 20 % des stations-service font face à une pénurie.
Le directeur des ressources humaines et du marketing s’est alors proposé pour être le médiateur, mais les syndicats ont refusé. Après une semaine, la grève a été levée au bout d’une semaine après que le groupe pétrolier se soit engagé à maintenir les activités dans les raffineries françaises pendant 5 ans. Les raffineries ont ainsi ré ouvert petit à petit à la suite de cette annonce.

Image d’un manifestation des salariés en grève de Total
Maë.T – Juliette.M – Louise.M, 1ES2, mai 2019.