Le 8 juillet dernier, Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’éducation nationale, met en place une nouvelle adaptation du baccalauréat qui sera appliqué dès la session 2022 .

UNE ÉNIÈME REFORME DU BAC : a-t-elle seulement des points positifs ?

Source : université Grenoble Alpes

Lors de ce baccalauréat 2022, les épreuves communes sont supprimées pour laisser place au contrôle continue qui constitue 40 % de la note finale , et les épreuves dites « terminales » représentant les 60 % restants .

La principale cause de ce changement est surtout dû à la difficulté de l’organisation des E3C par l’éducation nationale qui doit garder les sujets confidentiels.

Cette nouvelle adaptation de la réforme a aussi pour but d’encourager les élèves à se dépasser dès le début de l’année de première générale et technologique, et ce en continue jusqu’en terminale afin d’augmenter le niveau général des élèves, pour conclure avec les épreuves du baccalauréat.

Elle favoriserait aussi une meilleure préparation des élèves aux exigences de l’enseignement supérieur.

Mais ce n’est pas tous rose. Des inégalités sociales seront encore plus fortes qu’avant à cause de la différence de niveau dans les lycées publics et privés qui n’auront pas les mêmes sujets, mais aussi le fait que les copies ne seront plus dans l’anonymat ce qui peut jouer un rôle sur les relations entre les professeurs et les élèves et les notations .

De plus, les parents voulant assurer un avenir à leurs enfants, vont alors accentuer la pression sur leurs enfants pour qu’ils aient constamment des « bonnes notes ».Et alors engendrer plus d’anxiété sur le dos des élèves.

Ce stress continue de l’examen fatiguera sûrement continuellement un grand nombre de lycéens.

Capucine GR. et Salma L, première générale,septembre 2021.