Depuis la réforme des lycées et la fin des filières (S, ES, et L), les lycéens font face à une réorganisation et une modification des méthodes d’enseignement. Mais comment ces élèves réagissent-ils face à ces classes divisées ?

Aujourd’hui, la classe dite traditionnelle n’existe plus.

La réforme mise en place en 2018 par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, vise à laisser place aux enseignements de spécialités. Mais ce n’est pas ce qui a le plus troublé les lycéens, car en choisissant 3 spécialités, ces derniers se retrouvent dans une classe, puis dans une autre, et encore une autre selon chaque enseignement qu’ils ont choisi. Nous sommes alors confrontés à une « explosion » des classes.

Aujourd’hui, la classe dite traditionnelle n’existe plus. Les lycéens doivent alors s’habituer à rencontrer un nouveau groupe dans chaque matière. Quel est leur ressenti sur ce changement perturbant ?

Cour du lycée Théodore Aubanel

–On se sent vagabonder de classes en classes, d’options à une autre, de spécialités en spécialités-

Mais les élèves du lycée Aubanel ne sont pas tous du même avis et certains voient cette séparation comme un avantage ou « une bonne expérience ». Pour certains, cela permet de « faire pleins de rencontres […] et découvrir des nouveaux centres d’intérêts ». Pour d’autres, ces classes séparées les obligent à travailler sur eux-mêmes « ça me permet de rencontrer plus de monde et d’être plus ouvert », au point de développer des qualités « je deviens plus sociable ». Enfin, plusieurs personnes perçoivent le grand effectif d’élèves en classe, comme un bienfait, leur accordant « moins de chances de se faire interroger par exemple ».

Les témoignages sont alors tous d’avis différents et permettent mieux de comprendre la situation. Malgré certains avantages, les lycéens sont plutôt mécontents face à cette réforme. En effet, dans la majorité des déclarations, un terme revient : les étudiants sont perdus !

Shirine M.H, Nina.L, Nicolas.F, première générale, septembre 2021.