LE PHENOMENE « SQUID GAME » A LA LOUPE

LE PHENOMENE « SQUID GAME » A LA LOUPE

La série « Squid Game » qui est devenue la série la plus vue de Netflix a causé un
grand engouement auprès des spectateurs. Comment pourrait-on expliquer ce
phénomène aussi surprenant qu’inattendu ?


L’ORIGINE DU PHENOMENE « SQUID GAME »
Rendre les jeux d’enfants violents c’est le concept de cette série intitulée « Squid
Game ». Arrivé mi-septembre sur la plateforme Netflix ce thriller sud-coréen a connu un
succès immédiat, vue par 111 millions de foyer abonnés et en tête du classement dans
plus de 80 pays. Ce drame dystopique dans lequel 456 personnes couvertes de dettes
risquent leur vie pour décrocher une énorme cagnotte. Les personnages s’affrontent
dans des jeux d’enfants sous un angle violent et brutal, devant un groupe de gens
masqués qui ne dévoilent sous aucun prétexte leur identité. Cette ascension a même
surpris son créateur, « C’est plutôt une surprise. Il est incroyable que toute cette folie ne
soit arrivée qu’en une semaine », a-t-il déclaré à la Yonhap News Agency.

« SQUID GAME » DANS LES COURS DE RECRE, UN SUCCES SOUS
HAUTE SURVEILLANCE
Particulièrement violent et sanglant, le programme, interdit aux moins de 16 ans sur
la plateforme Netflix s’invite dans les cours de récré. Lors d’une surprenante partie
d’« un deux trois soleil » dans une école belge. Une fillette de 10ans a été fouettée et
violentée par ses camarades après avoir perdu. Cet évènement a suffi pour alerter le
ministre de l’Éducation nationale française qui prend cette situation très au sérieux.
Il affirme devoir s’attendre a d’éventuels cas de jeux dangereux dans les écoles
françaises. Depuis quelques semaines déjà, de nombreux enseignants constatent que
les élèves parlent beaucoup de la série, ce qui inquiète leurs parents, qui affirment
perdre le contrôle sur ce que leurs enfants regardent sur les réseaux. Certains
internautes vont jusqu’à reproduire certains jeux, notamment celui du dalgona qui
est un biscuit coréen mis en avant lors de l’épisode trois.

Aurélien.G, Jade.T, élève de première générale, novembre 2011.