Spécial voyage à Paris : Les femmes d’Alger

Durant leur séjour à Paris, les élèves de classe médias ont eu l’occasion d’aller visiter le fameux musée du Louvre, afin de découvrir plusieurs collections d’anciennes œuvres et d’enrichir leur culture, ces derniers sont parvenus à choisir et présenter une œuvre qui a attiré leur attention. Nous avons choisi le tableau « Les femmes d’Alger ».

Photo personnelle

  • Contexte et analyses :

En 1832, Eugène Delacroix fait un voyage au nord d’Afrique, plus précisément, au Maroc et en Algérie. À Alger, il est autorisé à visiter le harem d’un corsaire turc, ce qui va par la suite inspirer « Les Femmes d’Alger », chef-d’œuvre qu’il expose au Salon de 1834. Avec ce voyage, le répertoire esthétique d’Eugène Delacroix s’enrichit de thèmes nouveaux qui seront présents dans ses œuvres au cours des années suivantes.

Dans ce tableau, s’y trouve quatre femmes, dans une pièce close, un harem, dont trois d’entre elles sont biens vêtu, portants de riche tunique, assises, immobiles sur de luxueux tapis orientaux, et la quatrième est une servante noire en mouvement, sortant du champ.

  • Restauration :

La restauration du tableau a permis de voir ses vrais couleurs du tableau et de mieux l’étudier. Avant qu’il ne soit retouché, de nombreuses couches de vernis oxydés le recouvrait ce qui l’a assombri et provoqué un jaunissement, qui a réduit progressivement sa visibilité et ses couleurs qui mettaient en valeurs le thème majeur du tableau.

L’œuvre passe entre les mains expertes de Bénédicte Tremoliere (s’est occupé de la couche picturale) et de Luc Hurter (pour le support en toile) dans l’atelier du centre de recherche et de restauration des musées de France. Sa restauration a permis de mieux voir ses couleurs et une meilleur appréciation visuelle.

Iméne.D et Malak.EM, février 2022.