Fashion Week : Au-delà des paillettes des grandes marques de créateurs, les dossiers scandaleux : Balenciaga.

Si vous êtes à l’écoute du monde de la mode, vous aurez entendu parler du scandale Balenciaga…. C’est le résultat des publicités problématiques que la marque a   publiées en novembre 2022.

Balenciaga qui a fait son retour à la Fashion Week de Paris, devrait perdre son contrat avec la star de la télé-réalité Kim Kardashian, en raison de  la campagne pour la collection printemps-été 2023 mêlant des enfants et des accessoires connotés sexuellement.

L’un d’eux tenant des ours en peluche en tenue de bondage, tandis qu’un autre montrait un sac sur un bureau parsemé de documents juridiques provenant d’une affaire de la Cour suprême aux États-Unis, sur la pornographie juvénile. Autant d’éléments qui ne sont pas du tout faits pour être montrés en la présence d’un enfant.

Retour sur les faits…

Ce qui a le plus choqué, ce sont les ours en peluche avec lesquels les enfants ont posé pour la campagne. Ces ours portaient des harnais en cuir, des colliers à pointes et des filets de pêche. Peu après sa sortie, la campagne a directement commencé à recevoir des réactions négatives sur les réseaux et médias sociaux, les gens appelant à un boycott de la marque, affirmant que cette campagne sexualisait les enfants. Galimberti Gabriele, le photographe de la campagne, a commencé à recevoir des menaces de mort et a dû publier sa propre déclaration sur la question. Balenciaga prend la parole et s’excuse en déclarant que ces accessoires « n’auraient pas dû être présentés avec des enfants. C’était un mauvais choix de la part de Balenciaga », qui en prend « seule la responsabilité ».

Pour ce qui est de la deuxième affaire, le 3 novembre, Balenciaga a publié une série de photos de célébrités dans des articles de la collaboration  avec Adidas. L’arrière-plan de ces photos promotionnelles était des bureaux et, à première vue, les images semblaient normales. L’une des images de la campagne est la nouvelle version Adidas X Balenciaga du sac à main Hourglass. Ce sac à main a été photographié sur un bureau en désordre recouvert de toutes les feuilles de papier vierges sauf une. La seule feuille traite d’une affaire de la Cour suprême liée à la question de savoir si l’imagerie sexuelle des enfants relève de la liberté d’expression. L’une des photos mettant en vedette Isabelle Huppert avait une pile de livres en arrière-plan. L’un de ces livres contient des peintures de Michael Borremans, un peintre belge dont le travail consiste en des  représentations horribles de tout-petits.

Aujourd’hui ces photographies ont été supprimées par la marque et leurs excuses ont été présentées, cependant l’hashtag « #BOYCOTTBALENCIAGA » est toujours d’actualité sur les réseaux sociaux notamment Twitter et la dénonciation du rappeur Kanye West sur le fait que Balenciaga aurait recours à des pratiques sataniques n’aide pas la marque à retrouver sa bonne réputation.

Inès et Lina, élèves de premières, 5 mai 2023