Rassemblement en hommage à Alexeï Navalny, devant l’ambassade de Russie à                                                                            Londres, le 18 février 2024.

    Le célèbre avocat et militant politique Alexeï Navalny âgé de 47ans est décédé le 16 février dernier dans un centre pénitentiaire en Sibérie de l’Ouest alors qu’il purgeait  sa peine de 19 ans pour extrémisme. En plus de la perte d’un homme, l’espoir d’une Russie nouvelle et le symbole d’une résistance au régime de Poutine viennent de disparaître. Fondateur du Parti du Progrès, parti politique russe fondé en 2012 et interdit en 2015, il militait contre la corruption et le régime de Vladimir Poutine.

    Les circonstances de sa mort restent floues. Selon  le Service fédéral de l’exécution des peines, il se serait senti mal après une promenade et il se serait évanoui. Les autorités ont longtemps refusé à la famille de voir le corps du défunt. Ses proches y voient la preuve qu’il a été assassiné. Une enquête est en cours mais les circonstances de sa mort sont toujours indéterminées. L’hypothèse d’un meurtre est d’autant plus nécessaire que sur la dernière vidéo où Navalny a été filmé, la veille de sa mort, il apparaissait en bonne santé et plaisantait avec le juge du tribunal de Kovrov.

    De plus, le militant avait déjà été victime d’une tentative d’empoisonnement en 2020. Les médecins russes affirmaient alors qu’il n’avait pas été empoisonné tandis que des laboratoires allemands, français et suédois confirmaient la présence de novitchok, poison mis au point par l’URSS à des fins militaires dans les années 1970.

    Pour l’Occident, la mort de Navalny a bel et bien été orchestrée par Vladimir Poutine. Certains chefs d’Etat européens ont pris la parole pour dénoncer les dérives du régime de Vladimir Poutine. Joe Biden, président des Etats-Unis affirme que « Vladimir Poutine est responsable de la mort d’Alexeï Navalny » depuis la Maison Blanche le jour de sa mort.

    Cette disparition confirme la dérive totalitaire du régime de Vladimir Poutine qui, en plus de réprimer la population, élimine son principal opposant à la veille de sa future réélection programmée d’avance !

Ysalis, élève de 1^ère, février 2024